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Savez-vous que vos macros deviennent obsolètes avec AutoCAD LT 2024 ?

De la macro à AutoLISP : un changement de modèle avec AutoCAD LT 2024

Depuis AutoCAD LT 2024, plusieurs niveaux d’automatisation sont possibles pour ce type d’action, du plus simple au plus robuste.

Macro directe (ligne de commande)

La solution classique fonctionne :

^C^C-purger;tout;*;n;_audit;o;_qsave

Personnellement, je privilégie une écriture plus explicite et plus robuste côté interprétation :

^C^C(command "-purger" "tout" "*" "n" "_audit" "o" "_qsave")

Elle est plus lisible et limite certains comportements ambigus selon le contexte (langue, état de la commande, reprise après erreur).

Solution AutoLISP (plus propre et maintenable)

Si AutoLISP est autorisé dans ton environnement, une fonction dédiée reste, à mon sens, la meilleure option :

(defun c:EdpMonPurger ( / )
  (repeat 4
    (command "-purger" "tout" "*" "n")
  )
  (command "_audit" "o" "_qsave")
)

La macro associée devient alors triviale :

^C^CEdpMonPurger

Avantages principaux :

  • logique centralisée
  • macro ultra simple

Où placer la macro

Le conteneur n’a aucune importance fonctionnelle :

  • CUIx
  • menu
  • barre d’outils
  • ruban
  • palette d’outils

La macro reste strictement identique, seule l’ergonomie change.

À noter : l’exemple présenté se limite volontairement à un PURGE global pour illustrer le principe. En pratique, on peut restreindre le nettoyage à certains objets (blocs, styles, calques), intégrer des contrôles d’intégrité du dessin, ou conditionner l’exécution selon l’état réel du fichier.

Conclusion

Ce changement ne concerne pas une commande ou une syntaxe en particulier, mais une évolution plus large : passer de macros ponctuelles à des automatismes pensés pour être maintenables, évolutifs et compatibles avec les versions récentes d’AutoCAD LT.

Si ce sujet revient régulièrement, c’est parce que beaucoup d’automatismes encore en circulation reposent sur des habitudes anciennes, parfois fonctionnelles mais devenues fragiles face aux évolutions récentes d’AutoCAD LT.

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AutoCAD 1.0 : Un Tournant Majeur dans la Conception Technique

Le saviez-vous ? Comment AutoCAD est né en décembre 1982

En décembre 1982, lors du COMDEX de Las Vegas, un logiciel encore confidentiel allait bouleverser la conception technique : AutoCAD 1.0.

À cette époque, la CAO était réservée à quelques entreprises capables d’investir dans des stations dédiées, coûteuses et fermées. L’équipe fondatrice d’Autodesk avait une idée radicale :

Et si la CAO pouvait tourner sur un simple PC grand public ?


Un pari fou : la CAO pour tous

Dès sa première version, AutoCAD introduit les bases qui feront son succès :

  • Une interface entièrement pilotée par commandes.
  • Un moteur graphique optimisé pour du matériel très limité.
  • Une architecture ouverte, pensée pour être extensible (préfigurant AutoLISP).
  • Une vision simple : rendre la CAO accessible au plus grand nombre.

Une croissance fulgurante

Quelques mois après son lancement, AutoCAD passe du statut de curiosité technique à celui d’outil incontournable. Sa philosophie “PC-first” lui permet d’être adopté par des milliers de bureaux d’études, architectes et ingénieurs, bien plus rapidement que les solutions propriétaires de l’époque.

Cette démocratisation marque un tournant majeur dans l’histoire de la CAO.


L’héritage encore visible aujourd’hui

Plus de 40 ans après sa première version, l’ADN d’AutoCAD demeure :

  • Interopérabilité renforcée.
  • Personnalisation avancée via AutoLISP, .NET et les APIs modernes.
  • Transition vers le cloud, la collaboration et l’automatisation.

AutoCAD n’a pas seulement modernisé le dessin technique : il est l’un des acteurs majeurs qui ont rendu le passage du Dessin Assisté par Ordinateur (“DAO”) à la Conception Assistée par Ordinateur (“CAO”) accessible à des millions de professionnels, transformant un outil d’élite en standard mondial.


🧠 Le saviez-vous ?

La toute première démonstration d’AutoCAD en 1982 tenait sur une disquette de quelques centaines de kilooctets… et tournait sur un simple IBM PC équipé d’un processeur 8086. Un exploit technologique pour l’époque.


Une histoire qui rappelle qu’une vision simple — rendre la CAO accessible — peut transformer durablement une industrie entière.